4ème et dernier poème
La pluie crépite,
des sonorités suraiguës, sauvages
sortent de son instrument,
lui répondent sax et basse,
sensuels,
un son opulent et rond.
Miles plane.
Les parfums humides de terre et d’herbe
se mêlent à l’odeur âcre du café
brûlant, presque animal
je dissocie et harmonise
sons et fragrances.
Comme l’odeur chaude et sensuelle
de ta peau qui frissonne,
et tes muscles qui se tendent
sous ma main.
Tes cheveux étoilés de rêves
qui me frôlent, me caressent,
notre étreinte onirique,
extatique,
ma chair qui vibre encore de
toi,
toute cette douceur, tendresse,
bonheur.
Instant magique et intemporel
d’un rêve éveillé
Neutral